Nos procédés

Les plantes cultivées au jardin ou récoltées dans la vallée de la Loue, sont transformées de trois manières : la macération huileuse, la distillation par entraînement à la vapeur d’eau et le séchage. Les matières premières ainsi obtenues peuvent être commercialisées directement ou intégrer nos produits cosmétiques.

La macération huileuse

Les macérats huileux sont obtenus par macération des plantes dans de l’huile végétale biologique de première pression à froid. Cette macération lente est effectuée à la chaleur du soleil ou à la chaleur douce du bain marie ; La plante confère ainsi ses principes aromatiques liposolubles à l’huile végétale. L’huile choisie permet d’accentuer l’activité des plantes par ses bienfaits propres.

Ils peuvent être utilisés seuls ou entrer dans la composition des produits cosmétiques.
Les plantes sont récoltées par temps sec et ensoleillé afin de garantir une excellente conservation au produit fini qui ne contient aucun conservateur.

Certaines plantes sont préfanées afin de retirer un maximum d’eau avant de les mettre à macérer, c’est le cas des fleurs de calendula, de pâquerette et des racines de carotte.

Les huiles de macération sont choisies en fonction de leur résistance à l’oxydation (meilleure conservation des propriétés de l’huile lors de l’exposition à la chaleur) et de leurs propriétés pour l’organisme et la peau.

Notre choix s’est donc tout naturellement arrêté sur :

L’huile de tournesol oléique biologique et locale, équilibrée pour les macérats de calendula, millepertuis, laurier, sauge officinale, plantain lancéolé, reine des prés.

L’huile de sésame désodorisée, huile sèche qui pénètre facilement l’épiderme sans boucher les pores et qui est légèrement UV protectrice pour les macérats destinés aux peaux mixtes grasses et à problèmes : romarin, genévrier, achillée millefeuille et pour les huiles pour le corps : pâquerette, carotte.

L’huile d’olive très nourrissante pour le macérat de camomille romaine.

L’huile de jojoba, huile précieuse et sèche qui pénètre facilement l’épiderme sans boucher les pores et qui sait prendre soin de tous les types de peau pour les macérats de roses anciennes, lavande, camomille, immortelle.

Les plantes feuilles sont macérées à la chaleur douce du soleil, bien à l’abri des rayons lumineux grâce à un petit manteau noir qui entoure le bocal afin d’éviter l’oxydation de la chlorophylle qui donnerait à ces macérats une vilaine couleur marron. Grâce à cette technique, c’est d’un vert éclatant qu’ils viennent apporter à nos produits cosmétiques !

Certains macérats comme celui de genévrier sont réalisés en automne ou en hiver à la chaleur douce du bain marie au coin de la cuisinière à bois.
La macération solaire dure environ un mois, une première filtration a alors lieu afin de retirer les plantes, puis une deuxième à l’aide d’une pompe à filtre qui permet d’obtenir un macérat pur qui se conservera au moins 24 mois.
Ils sont ensuite stockés dans des fûts inox ou dans des flacons opaques.
A chaque étape de leur fabrication, les ustensiles et outils sont stérilisés à l’alcool.

La distillation par entraînement à la vapeur d’eau

Voici une vidéo de la distillation de l’achillée millefeuille. Celle-ci est réalisée juste après la cueillette afin de préserver l’huile essentielle contenue dans l’achillée qui a un faible rendement.

La distillation par entrainement à la vapeur d’eau permet d’obtenir deux distillats : le distillat aqueux, l’hydrolat et le distillat huileux, l’huile essentielle.

Toutes les plantes ne contiennent pas la même quantité d’huile essentielle, pour exemple avec la même quantité d’achillée millefeuille et de lavandin grosso, on obtient 30 ml pour la première et 350 ml pour la seconde !

Certaines plantes nécessitent une période de préfanage avant de les distiller afin d’augmenter le rendement en huile essentielle c’est le cas par exemple de la mélisse, de la menthe, de la lavande et d’autres doivent être distillées tout de suite après la récolte car leur huile essentielle est très volatile, c’est le cas de la sauge sclarée.

Les plantes sont toujours récoltées une journée ensoleillée et après au moins trois jours de sec consécutifs ce qui garantit une bonne synthétisation de l’huile essentielle. Certaines années, comme en 2021, toutes les conditions ne sont pas réunies et le taux d’huile essentielle chute drastiquement (au moins 50%).

Par contre, pour l’hydrolat, la quantité qui sera obtenue est directement déterminée par le poids de plantes fraiches distillées : pour un kilo de plante, on obtient 1 litre d’hydrolat. Ce ratio garantit une grande richesse en principes actifs aromatiques et une excellente qualité olfactive.

Comme les composés aromatiques sont peu solubles dans l’eau, les hydrolats ne contiennent qu’une faible proportion des constituants de l’huile essentielle, en plus d’autres composés plus hydrosolubles. Les hydrolats gardent donc une activité très intéressante mais sans les contre-indications et risques associés aux huiles essentielles.

Ils peuvent être utilisés purs pour le soin de la peau en vaporisation ou sur une compresse, ou dilués à raison d’une à deux cuillerées à soupe dans un verre d’eau comme boisson, ou encore être ajoutés à des préparations culinaires.

La saponification à froid

Cette méthode de fabrication de savons permet d’obtenir des savons très doux pour la peau, des shampoings adaptés aux différents types de cheveux et des dentifrices solides durables, en respectant les matières premières qui les composent.
Cette vidéo montre la fabrication du savon roses-sauge sclarée.

Les savons Le Soin Jardiné sont très doux pour la peau car le surgras est important (9%) et réalisé avec les macérats huileux Le Soin Jardiné (roses anciennes, calendula, plantain, achillée millefeuille et camomille).

Le dosage en huile essentielle est faible pour éviter d’en rejeter dans le réseau d’assainissement. Elles sont juste là pour parfumer légèrement le savon.

Les savons roses-sauge sclarée, Peau de Fleurs et Camolive sont sans huile essentielle pour convenir aux peaux réactives, aux femmes enceintes et allaitantes et aux jeunes enfants.

Les savons, les shampoings solides et les dentifrices solides Le Soin Jardiné sont saponifiés à froid et fabriqués à partir d’huiles et beurres végétaux de première pression à froid et issus de l’agriculture biologique.

Ils portent la mention Nature & Progrès qui garantit notamment l’absence d’huile de palme.

La lessive de soude est réalisée avec les hydrolats Le Soin Jardiné et non avec de l’eau.

Les shampoings solides Le Soin Jardiné sont formulés dans le respect des différents types de cheveux, ils contiennent des extraits de plantes bénéfiques pour la chevelure et le cuir chevelu.
Le surgras est réalisé avec les macérats huileux produits à la ferme (Roses anciennes et lavande).

Les dentifrices solides Le Soin Jardiné sont formulés pour prendre soin des gencives (poudre de guimauve), assurer un nettoyage en douceur (argiles et carbonate de calcium) et une hygiène buccale optimale (surgras au macérat de sauge officinale et huiles essentielles de menthes et de citron).